# Prenons l'ascenseur x) [ Libre ]

Invité

S'engouffrant dans l'hôtel, il vit un comptoir. Celui ci avait, à l'intérieur, un panneau rempli de clés, toute semblables les unes que les autres. Prenant une clé entre ses dents, Urban la posa sur le comptoir, avant de repartir à l'exploration. Quand il vit une chose bizarre en fer, il s'ébroua. Il repartit chercher la clé, puis se mit derrière contre la chose, et lança un petit coup de cul, ce qui voulait dire clairement " ouvre-toi, saleté " x). Évidemment, il ne s'ouvrit pas. L'étalon alezan remarqua alors un bouton à côté. Avec ses fins naseaux peu dilatés, il appuya fortement sur le bouton. Bientôt, la porte s'ouvrit. Urban rentra dedans ; ouf, c'était serré ! Il regarda les 4 boutons : 1, 2, 3 et 4. Au hasard, il appuya sur le 3. Une sensation bizarre envahit l'étalon. La chose en métal montait apparemment, et l'étalon trouvait cette sensation... moyenne. Mouais. Après quelques minutes, la porte se réouvrit, laissa l'étalon se balader dans les couloirs. Toujours avec sa clé, il défonça une porte avec une petite ruade, il posa instinctivement la clé sur la meuble, et regarda la pièce. Équipée d'un lit, d'une armoire, et d'une porte qui menait à une autre salle, la pièce était en bon état. Urban poussa l'autre porte avec son antérieur et se retrouva avec contraint dans ... la salle de bain O_O Des toilettes, un lavabo, une douche et un bain. C'est du luxe tout ça. Il s'ébroua, et sortit. Il ouvrit l'armoire. A sa grande surprise, des chemises, des tee-shirt et des jupes trainaient. Un fin sourire s'élança sur les lèvres de Urban qui hennit follement avant de s'acharner sur les vêtements, tel un chat avec une pelote de laine. Il déchirait, faisait voler. Il lâcha un vêtement, avant de pousser la fenêtre qui s'ouvrit en grand. Il hennit une autre fois, reprit le vêtement et le jeta dans le rue. Il rigolait, presque. Il recommença son massacre, avant de quitter les lieux et de revenir dans une autre chambre. Il prit les oreillers et les draps de cette chambre très bien tenue, et jeta tout par la fenêtre de l'autre chambre. L'hôtel allait ressembler à un taudis... Sans s'en apercevoir, Urban jeta même les clés qu'il avait prit. Il repartit dans l'ascenseur au trot, et appuya sur le bouton du quatrième étage. Là, aucun couloirs : c'était le sommet de l'immeuble. Il regarda en bas, mais détourna vite son regard : c'était si haut ! Il repartit à l'étage 3, et s'engouffra dans une chambre à laquelle il n'avait pas touché. N'ayant aucune craintes que le lit ne craque, il se coucha dans celui ci, se roulant avec joie. Mais bientôt, des grincements retentirent, et l'étalon se releva vite fait. Le lit était mal en point. Il partit dans la salle de bains, où il alluma l'eau de la douche. Étant spacieuse, il se mit dedans, et se laissa mouillé. Il coucha les oreilles pour éviter que de l'eau ne s'introduise dans celles-ci. Quand il ressortit, il était complètement trempé. Il hennit, et resta dans la chambre...

[ Si vous n'arrivez pas à faire autant que moi, ce n'est pas grave, je m'adapterais ; ) ]

[Enfin du long rp <3 Je pense suivre, à voir si je garde le rythme, j'ai pas toujours été douée dans le surréalisme alors bon C= ]

La fenêtre s'ouvre ... Pourquoi fait il si froid ? ce n'est sensé être qu'un matin comme les autres ... Alors pourquoi ? mais la fenêtre s'ouvre quand même ... Le vent passe, encore lui, n'a il donc que ça à faire, passer, repasser ... La lassitude ne le prend plus à son jeu, il aime ça un point c'est tout ... Mais c'est le matin ... Alors pourquoi fait il si froid ...? Il passe doux et léger, plus rien ne lui en veut, plus rien ... Il passe et ébranle objets et êtres, il passe sans se soucier ... de toute manière il n'est que vent, alors pourquoi viendrait il à penser, pourquoi ... Tant de questions, ne peut on y répondre, non ... Pas à toutes, ou du moins pas tout de suite. Le passé fleure bon aujourd'hui, plus on avance, plus on s'écrase, le temps s'accumule, mais rien ne reviens à vouloir être ... Tout est indécis, mort depuis semaines et semaines ... Nous ne rions plus, nous ne rirons plus ... A quoi bon continuer ? Alors que le vent continue, n'en peut plus, mais s'amuse autant, il passe, repasse, toujours ... Tandis que l'aube se lève, le froid s'installe, que cette fenêtre s'ouvre ... oui, elle c'est ouverte, ou plutôt ce satané vent la ouverte ... Quelque chose l'intrigue, il a besoin d'aller au bout de ses pensés, de découvrir ... Alors il marche à pas feutré, explore la ville endormie ... Ville morte ... Non, il n'y a plus personne, ou presque ...Presque plus personne ... mais lui il s'en fout, tant qu'il peut continuer tout ira pour le mieux, alors il avance de même démarche, et par ainsi pénètre dans la pièce en ouvrant la fenêtre, il est froid, mais doux, il est léger, mais lourd d'odeur ... c'est un vent du nord, s'il s'arrête ici c'est par ce qu'il a vu, par ce qu'il s'attend ... Mais aussi par ce qu'il a besoin d'aller au bout de ses idées ... Alors il avance ... Et il en faut peux, il avait raison, il n'était pas si seul, et la première note de vie, c'est lui qui la donnerait, le réveil ... Passant doucement son corps froid contre la nuque de la belle, belle endormie dans cette modeste pièce ... Belle profondément endormie ... Mais ça devrait suffire à la réveiller ... largement suffire ... Allons bon.

La fenêtre s'ouvre, mais elle dort à poings fermés, elle n'entend pas, elle n'entend plus, seule sa rêverie plane comme un ectoplasme au dessus de sa tête ... Elle dort profondément et ne pense que plus rien ne peux la sortir de ce sommeil épais ... Son souffle lourd et lent soulève son flanc avec douceur ... Fastidieux travail ... Serait il peut-être mieux de dormir plus profondément, ne plus avoir à soulever ces côtes, ne plus avoir à respirer, ne plus sentir ce cœur battre entre son poitrail ... Mourir ? Havre de paix et tranquillité ... mais ce sera pour un autre jour, car la caresse froide vint à la tirer de ses désirs, la tirer de son bien être, l'emmener vers ses troubles futurs ... Elle se réveille. Deux belles prunelles noires sous des paupières lourdes, deux oreilles n'osant pas même bouger ... Il faut prendre un peu congé, le lever est long, mais elle y arrive, car c'est avec générosité qu'elle étend ses antérieurs vers l'avant et vint à se lever ... S'ébrouer, bailler, puis enfin essayer de se remémorer la veille ... Oui, pourquoi est elle ici déjà ? Elle hausse les épaules, ça finira bien par lui revenir en mémoire, en attendant, il est temps de dégourdir les membres oppressés par le poids du corps lors de la nuit ... Ainsi le cerveau pourra marcher librement, c'est la routine ... Routine de tout les jours, routine quotidienne ... Puis les éléments reviennent, des images, des odeurs, des sons ... Oui, elle s'est installé ici hier soir en peine de trouver un autre endroit, la porte était facilement défonçable, et puis, la moquette si douce, si épaisse ...Tellement qu'à peine arrivé elle s'y était couché ... Enfoncé même ... Puis endormie, et les rêves s'étaient dirigés vers elle, heureux de encore la retrouver ce soir ... des rêves ... tous si chaleureux, amusants, doux, gentils, pas un seul mauvais ... Aucun. Mais cette fenêtre s'était ouverte, et la bise froide des derniers matins d'hiver s'était posée sur sa nuque ... Peu importe, maintenant elle était debout et déambulait dans le couloir ... Peut-être, peut-être qu'elle n'était pas la première levée dans cette ville ... Allez savoir ...

Le bruit résonnait, plus ardu que jamais, elle en avait mal au crâne, que se passait il ? Un écho inexpliqué courait dans les cages d'escaliers, le son de la machine vombrissait entre les entrailles du bâtiment, comme s'il allait exploser, pourtant rien ne bougeait, tout semblait normal ... Alors elle se décida à passer à la curiosité et avança par instincts vers les étranges sons ... Quelques minutes après ce fût le bruit d'un défoncement de porte ... Elle s'immobilisa incertaine, ça venait de l'étage au dessus d'elle ... Puis après quelques secondes ce fût un hennissement, elle en restait choquée ... Un hennissement ? ici ? elle avait dût rêver ... Plus étrange encore, un amas de vêtements tombaient derrière la fenêtre comme projeté de l'étage du dessus, sa gorge se noua, que se passait il ? Pas besoin de se questionner, un martellement contigu de sabots passa au dessus de sa tête ... Non, elle n'était pas seule ... Son cœur rebondit lourdement dans sa poitrine ... Elle n'était pas seule et c'était bien ça le problème ... mais trop intriguée elle se décida à monter l'escalier, qu'à vrai dire elle surmontait sans problèmes ... Pourtant les bruits s'enchainaient, cette fois ci ce fût celui d'eau coulant sur le sol, il ne peut pas pleuvoir à l'intérieur d'un bâtiment ? Si ? Perplexe elle osa s'aventurer dans le couloir, là, une porte grande ouverte lui faisait face ... Il lui suffit juste d'y passer la tête, de ravaler sa salive, et de découvrir un superbe étalon trempé de la tête aux pieds ... Sa première intention fût de reculer, mais elle restait scotchée sur place, alors elle n'osa pas faire plus que prévu, au contraire elle s'engouffra dans la pièce passant méticuleusement bien entre les deux bords de la porte ... ça faisait seulement le deuxième équidé qu'elle voyait ici et toujours ses pauvres nerfs se dilataient impatiemment, oui, elle avait peur, et encore pire, elle était presque horrifiée, horrifiée de devoir faire face à quelqu'un sans savoir quoi même lui dire ... Car lorsque l'on passe quatre ans de sa vie en l'unique compagnie que son amour, il est dur de converger vers les autres ...

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[ Je pense pas faire autant que toi. =S ]

Des doux bruits de sabots retentirent dans la pièce d'à côté. Urban balança sa tête de haut en bas, grattant le tapis bleu et blanc au milieu de la salle de bain. Les oreilles couchées, sa queue claquait contre ses flancs alezan. Quelqu'un l'observait. Rien qu'à penser à cette possibilité, l'étalon devint encore plus en colère. Un mélange de colère de peur. Ses yeux roulaient atrocement, laissant voir un peu de blanc. Ses naseaux étaient abusivement dilatés, sa crinière s'agitait convulsivement avec les mouvements de sa tête. Un espion, un espion chargeait de choisir une victime et la guetter dans chaque moments de sa vie, chaque lieux, chaque heures. Après quelque minutes, il réussit à se calmer ; difficilement, certes. Les muscles tendus, il s'approcha à pas feutrés de la porte et la poussa doucement. Malheureusement, celle-ci s'ouvrit avec un grincement atroce. Hum, pas très discret. Il passa sa tête et regarda la chambre. Tout semblait en ordre. Il sortit et claqua la porte de la salle de bain, et s'en alla vers la sortie. Non, ce n'était pas un rêve. Une jument grise pommelé ( Je pense Oo ) se tenait, là, sur le seuil de la porte. C'était elle, qui l'espionnait. Il resta immobile, à l'observer de haut en bas d'un œil arrogant et furieux. Il fit volte-face rapidement, et reporta son attention sur la fenêtre ouverte. La douce brise du matin soufflait agréablement. Il resta devant, observant le paysage.

D'ailleurs, il pensait - ou plutôt rêvait, tel est le sens qui conviendrait - que si les bipèdes n'étaient plus là, c'était bien. Plus de pollution. L'air était frais, doux mais surtout dépollué. Il huma l'air. Les oreilles sur le côté, son rêve avait un début... et une fin, aussi d'ailleurs. A quoi il rêvait ? C'est trop personnel pour être dévoilé. Il s'ébroua, et porta son regard sur la grise. Urban crut qu'elle n'avait toujours pas bougé. Le silence était trop pesant pour Urban, et l'étalon alezan détestait le silence. Surtout face à un cheval. Être devant, sans savoir quoi faire ni quoi dire. Cette situation était plus que angoissante. Pour Urban, il était tout à fait possible que la jument lui crache des mots, avec un parfum de haine sans savoir pourquoi ce parfum. Ses oreilles tournées vers l'arrière étaient immobiles, il semblait calme. Mais pas tout à fait. A l'intérieur de lui-même, un sentiment de haine douloureux mélangé à de la vraie peur lui envahissait l'esprit. Des questions se posaient, en vrac, dans sa tête, semant la panique. Il posa son regard vers le plafond. Blanc lézardé, ce n'était pas du grand art. Prenant une poignée d'inspiration profonde, il lâcha dans un soupir :

- Qui es-tu ?

Sans mentir, sa voix était autoritaire. Il voulait absolument que la jument réponde. Il la regarda droit dans les yeux. Il fit claquer sa mâchoire dans le vide, mais ne comprenant pas pourquoi ce geste, il prit un air plus doux et gentil face à la grise, qui était plutôt jolie, il fallait l'avouer. Mais Urban ne la jugeait pas par son physique, et il ne serait pas plus gentil ou plus méchant si elle était magnifique. Il s'ébroua silencieusement, balançant sa tête de droite à gauche, chassant les mauvaises pensées qui s'installaient. Il fallait le dire, la jument ne lui avait pas encore sauté dessus, et elle était immobile. Il gratta le sol, joueur laissant son antérieur en suspense. Il finit par le reposer, préférant tenir sur ses quatre pattes. Il en avait quatre, autant en profiter ! Il se gratta vivement le flanc, et reposa son regard sur la grise pommelée. Qu'allait-elle répondre ? Resterait-elle muette ?

[pas d'inquiétudes, mon premier message est toujours plus long, je descendrais à tes besoins =D (et aux miens d'ailleurs xD) Oui elle est gris pommelé ^^]

La voix éclata entre ses oreilles, il était nerveux, elle avait peur ... Pourtant, au comble de tout, lui aussi semblait inquiet, une note perçait l'atmosphère insalubre, le doute ... S'appuyant sur ses deux antérieurs elle laissa la voix forte du stall résonner dans sa tête ... 'Qui es tu ...?' Elle se pinça la lèvres inférieure, faillit gratter le sol, qui elle était ? Et voilà, quelle plaie ... Durant ses quatre ans d'exclusion de son troupeau elle en avait presque oublié son nom ... Bête, oui, et étrange est peu dire, mais elle l'avait bel et bien perdu de mémoire ... Pourtant il n'avait cesser de le lui rappeler, lui ... Il n'avait pas arrêté. Tout ses mots doux en étaient inspirés, alors pourquoi oublier ? Etait ce l'angoisse qui la rendait si peu sûre d'elle ? Son corps se mit à trembler légèrement, encore le corps de la brise froide se frottait à elle ... Qu'elle s'en aille, elle n'avait plus de temps à perdre, un nom et vite ... Pourquoi l'oublierait elle ...

- Taz'.

Le mot avait jaillit de sa bouche, ses oreilles se pointèrent, équivoquent ... S'en souvenir uniquement maintenait, c'était bien étrange ... Ses deux yeux gris évacuèrent sur le côté, elle se sentait mal à l'aise sous le regard oppressant du stall, il était presque allé jusqu'à marquer sa supériorité d'un claquement de mâchoire ... Elle se rendit vite compte de son tords, après quelques instants il avait reprit une expression douce ... Les paroles se perdirent dans sa gorge, devait elle encore parler ? Ses membres trépignèrent, elle ne savait pas comment s'y prendre, pas du tout, le conséquences pouvaient elles êtres périlleuses ? Il ne semblait pas en être le cas, pourtant elle voulait être assurée, et reprit le moindre détail de ce qu'elle allait prononcer en tête, le soignant méticuleusement, puis le tournant, retournant et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'elle soit sûre de sa stratégie ...

- Je viens du nord, des forêts de pins ... Mais toi, qui es tu, d'où viens tu ?

Son expression était allègre, elle avait trouvé place dans la discussion et semblait bien plus libre que jamais ... Puis ses yeux devinrent plus doux, sa peau arrêta de frissonner, elle pouvait désormais aborder l'alezan sans haine, peur, doute ... Le climat avait baissé, et peut-être qu'une discussion en emmargerait, il fallait voir, après tout, tout était possible dans cette pauvre ville abandonnée, tout comme revoir l'amour de ses derniers jours ... Le retrouver, mais ça, c'était une autre affaire ...

Invité

Il s'avança plus vers la grise et, arrivé devant la jument, il haussa les épaules et secoua sa tête. Urban la sentait encore inquiète. Il s'avança jusqu'à ce que la jument sente son souffle chaud. Il souffla légèrement en attendant la réponse la jument. Celle-ci répondit. Sa douce voix résonna dans la tête de Urban, qui ferma les yeux pour réentendre encore et encore sa réponse. Taz, tel était son nom. Quand il les réouvrit, il fut satisfait d'apprendre que la jument grise pommelée n'avait pas bougé. Il gratta le sol avec son antérieur, balançant sa queue de gauche à droite. L'encolure relevée, il craignait encore la jument. Lorsque les oreilles de la jument pointèrent, Urban resta indifférent et continua d'observer d'un regard neutre le corps de la jument. Plutôt petite. Le souffle chaud de la jument parvint enfin à Urban, qui en instant, réchauffa son corps glacé par la brise matinale. Disons que même avec le soleil, ça n'empêchait pas de faire froid. Mais aucun vent, la fraicheur se sentait sans pour autant faire voler les crins des deux chevaux.

- Enchanté, Taz.

Répondit-il à voix basse, avec un léger sourire en coin. Il se détendit enfin, baissant sa tête pour être à la hauteur de la jument, Taz. Sûrement, la jument attendait que l'étalon alezan prononce son nom. Mais les mots s'emmêlaient entre eux, leurs syllabes s'égorgeaient et se noyaient dans la salive amère de la bouche de l'étalon. Si bien que les mots finirent par échanger des lettres, des syllabes. Ils changèrent de prononciation pour une plus compliquée, donnant du fil à retordre à l'étalon. Il dressa ses oreilles vers la jument, qui avait prit un air plus décontracté, ce qui plaisait mieux à l'étalon. Il n'aimait pas voir des chevaux - plus particulièrement des juments - ayant "peur" de Urban, puisque jamais il ne s'attaquerait à qui que ce soit, sauf en cas d'importance.

- Je suis Urban Freedom. Mais appelle moi Urban, c'est plus court.

Ces mots étaient sortis sans l'aide de personne, Urban n'eut même pas compris que c'était lui, et lui seul, qui les avait parlé. Il fit volte-face, retournant à la fenêtre. De là, il pouvait sentir le vent froid s'engouffrait dans sa crinière. Le vent devait sûrement vouloir se mettre à l'abri, ou alors trouver un coin chaud à refroidir. L'étalon alezan s'ébroua, ne faisant plus un geste. Ses yeux se fermèrent lourdement, sa respiration était lente. Il ne dormait pas. Il réouvrit rapidement les yeux, et se tourna vers la jument. Elle lui avait annoncé d'où elle venait. Et elle voulait d'où lui il est venait. Il murmura, si bien que la jument ne dut pas entendre :

- Je... je n'ai pas très envie d'en parler. Une autre fois peut-être ? En attendant, arrêtons de parler de ça, tu veux ? Et si nous jouons à saccager une chambre propre de l'hôtel ?

Sans attendre la réponse, il se fraya un chemin, et se dirigea vers une chambre magnifique : propre, bien rangée. Super pour son jeu ! Il se retourna, et cria à la jument, qui ne l'avait pas suivit :

- Viens, j'ai trouvé une chambre parfaite pour ce jeu !

Pas de réponses depuis plus de deux semaines .
Corbeille .

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